16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:58

RIEME COLA

 

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 16:35


Caractéristiques : Le cheval comtois mesure de 1,50 m à 1,65 m au garrot, pour un poids de 600 à 850 kg. C'est un animal trapu, aux membres courts et puissants. Il a très bon caractère. Sa robe est généralement couleur alezane avec les crins lavés.

Berceau de la race : le plateau de Maiche, région montagneuse, au climat très rigoureux, recouverte de forêts d'épicéas et de paturages vallonés.



Une jument comtoise et son poulain (Source : Jean-René Gousset sur Wikipédia)


Ce cheval rustique descend de croisements entre des juments locales et des chevaux germaniques (VIe siècle).

Par le suite, il aurait été utilisé par les armées de Charles Quint, et son croisement avec des races orientales en aurait réduit le format.

Son succès aurait pu entraîner sa perte : Louis XIV, puis Napoléon l'utilisèrent dans leur cavalerie : il tirait les canons ou transportait du matériel lourd. Il faillit disparaître.

Au début du XXe siècle, quelques passionnés décidèrent de sauver la race :

1920 : premier concours d'élevage du cheval comtois à Maiche (Doubs)
1919 : création du syndicat du cheval comtois et du "stud-book" de la race (c'est le registre contenant la généalogie d'une race)

Le comtois redevint alors le compagnon de travail de nombreux paysans de la région.



Concours de labours à l'ancienne (Source : Cancoillotte.net)


Plus récemment, après l'arrêt de l'utilisation agricole du cheval, il a été modifié et alourdi. Il a été croisé avec du Boulonnais, du Percheron, de l'Ardennais et du Schleswiger (race allemande). Cette dernière race lui a donné sa crinière blonde dans les années 1950, grâce à un seul et unique étalon nommé Questeur.

Aujourd'hui, même si le tracteur l'a remplacé depuis longtemps, le comtois est toujours le premier cheval de trait en France (3600 élevages environ). C'est un cheval de loisir ou de travail (attelage, débardage en forêt).

Il est toujours roi en Franche-Comté, mais on l'élève aussi en Bourgogne, en Alsace, dans les Alpes, le Massif central et les Pyrénées. Il s'exporte bien en Espagne, Allemagne, Belgique, etc...



Cheval comtois attelé (Source : Arnaud25 sur wikipedia)
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 07:45

La partie sud de la Franche-Comté (actuellement sud du département du Jura et du Doubs) fait partie de l'ensemble linguistique "francoprovençal" (aussi appelé "arpitan").

Le francoprovençal constitue l'une des trois grandes langues romanes avec l'occitan (langue d'oc) et le groupe des langues d'oil.

Cette langue possède de nombreuses variations locales et se décline en de nombreux dialectes. A mi-chemin entre le groupe des langues d'oïl et la langue d'oc, il n'en est pas pour autant un mélange, mais il constitue un groupe linguistique roman distinct. Il existe une vairante dialectique parlée dans le sud de la Franche-Comté (globalement la partie montagneuse).



Source (article + carte) : identitécomtoise.net
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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 15:28


Fermes comtoises à Laval-le-Prieuré. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net



Ferme comtoise à La Malmaison (Pontarlier). Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


La ferme du Haut-Doubs est très "ramassée" sur elle-même. On dit qu'elle est "monobloc" en raison de la dureté du climat. L'étable est contigüe à la partie habitation, ceci pour réchauffer l'habitation et aussi pour éviter des allées et venues à l'extérieur durant les longs hivers pour aller nourrir les bêtes.

La grange, à l'étage, est très grande car elle doit pouvoir contenir du fourage pour tout l'hiver qui peut durer 6 mois.


Ferme comtoise à Lamoura. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


Le toit, immense, descend près du sol, afin de mieux supporter le poids de la neige.


Ferme comtoise à La Grande Echelle. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


Le rez-de-chaussée est en pierre, recouvert sur les faces les plus exposées aux intempéries de tavaillon. Il s'agit de petites planchettes d'épicéa, disposées comme des tuiles sur les façades et parfois le toit. Tout le reste de la ferme est en bois.


Ferme comtoise aux Hautes Combes

La face présentée est entièrement recouverte de tavaillon. Le toit a été refait récemment, il n'est plus en bois mais en métal.


Ferme comtoise aux Chauvins. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net

Ici, le tavaillon a été remplacé par du métal, très présent également en Franche-Comté, voir mon article sur LES CLOCHERS COMTOIS, dans la rubrique L'IDENTITE COMTOISE.

L'immense cheminée, appelée tuhé ou tuyé (prononciation : tué) est l'élément caractéristique des fermes comtoises. Elle surplombe la pièce principale de la ferme qui porte le même nom. Les autres pièces sont disposées tout autour. Les ouvertures sont petites et rares, afin de conserver un maximum de chaleur à l'intérieur.


Ferme comtoise à Gilley. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net

Dans cette ferme de Gilley, le tuhé est splendide !


Tuhé sur une ferme comtoise. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net

La pièce principale est carrée. Au milieu, on trouve l'âtre, au sol. Sapin, épicéa et genevrier, essences de bois locales, y brûlent. La pièce est recouverte d'une sorte de grande hotte qui traverse la grange et sort du toit. Quelques mètres au dessus du feu, jambons, lards, saucisses (dont la célèbre Saucisse de Morteau), palette et brési fument doucement : de quelques semaines à 3 mois. Selon le vent, on peut ouvrir ou fermer deux volets à l'aide de chaines : un volet côté "bise" et un volet côté "vent".


Schéma d'un tuhé (Source : Wikipédia)

Le tuhé, c'est le coeur et l'âme de la ferme. J'en ai vivité plusieurs, le premier à Chapelle-des-Bois alors que j'étais enfant... J'en ai un souvenir extraordinaire : l'odeur du feu de bois et de la viande fumée... C'est du bonheur pour les papilles, les sens s'éveillent... l'appétit aussi !



Ferme comtoise à Arc-sous-Cicon. Photo : Bernard Girard sur racines.comtosies.net


Ferme comtoise au Chauffaud. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


Ferme comtoise au Bizot. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


Ferme comtoise à Fournets-Luisans. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net


Ferme comtoise à Fournets-Luisans. Photo : Bernard Girard sur racines.comtoises.net

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 11:52

Le clocher comtois est aussi appelé clocher "à l'impériale"

Origine du clocher à l'impériale : Florence, en Italie, aux 14e et 15e siècle.

Suite à la guerre de 10 ans en Franche-Comté, de 1634 à 1644, de nombreux édifices religieux ont été détruits, partiellement ou totalement. On reconstruit alors des églises au clocher à l'impériale... et ce style plait et se développe rapidement dans toute la région.

Forme : dôme bombé, à 4 faces, plus ou moins étiré en hauteur, surmonté d'un globe, puis d'une croix et d'un coq.



Clocher de PIN (70)


Couverture : au départ, il s'agissait de fer blanc, généralement remplacé depuis par des tuiles vernissées polychromes (avec des motifs très variés) ou tuiles en métal dans les endroits les plus froids, voire tavaillons (tuiles en bois).



Clocher d'ANDELARRE (70)


Nombre de clochers comtois en Franche-Comté :

Département Nbre de communes Nbre de clochers comtois % clochers/communes
DOUBS

594

257

43 %

HAUTE-SAONE

545

277

51 %

JURA

545

124

23 %

TERRITOIRE DE BELFORT

102

7

7 %

TOTAL

1786

565

35 %

Nombre de communes : Source INSEE.fr (rescensement de 1999)
Nombre de clochers comtois : renseignements glanés sur le net sur divers sites qui donnent tous les mêmes chiffres



Clocher de BRUSSEY (70)



Clocher d'AVRIGNEY (70)



Clocher de BUCEY-LES-GY (70)

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 09:20


Histoire de la race Montbéliarde :



18e siècle
: ses ancêtres arrivent de Suisse et sont croisés avec les vaches locales pour donner naissance à la vache "Comtoise" et la vache "Tourache", puis la "Montbéliarde" appelée tout d'abord la vache "Franco-Suisse".

1872 : Joseph GRABER, éleveur à Couthenans, présente des vaches au concours agricole de Langres sous l'appellation "Montbéliarde".

1889 : Les éleveurs et quelques notables de la région de Montbéliard parviennent à obtenir la reconnaissance officilelle de la race (à noter le rôle joué par Geroges Cuvier, le vétérinaire Boulard et Jules Viette, alors député de Montbéliard et Ministre de l'Agriculture).


 MONTBELIARDE



Localisation des Montbéliardes
:

La Montbéliarde représente la quasi-totalité du cheptel bovin franc-comtois. Elle est également fortement implantée dans tout l'est de la France, le sud-est et le centre. Mais on en trouve aussi d'importants troupeaux dans le sud-ouest et l'ouest.

129156 vaches en Région Franche-Comté (chiffres 2006)
107091 vaches en Rhône-Alpes

Plus de la moitié du cheptel est élevé en zone de montagne, le reste dans des exploitations pratiquant l'ensilage de maïs, ce qui ne nuit pas à la qualité de son lait et de sa viande.

La Montbéliarde est exportée partout dans le monde et on la trouve en nombre dans les grands troupeaux laitiers aux USA, mais également en Afrique, en Australie, etc... Elle est alors utilisée soit en race pure, soit en croisement avec les races locales. C'est une vache solide, ayant de surcroît une grande capacité d'adaptation.


Sa principale caractéristique : c'est une grande laitière.

La Montbéliarde est à la base de nombreux fromages AOC : en Franche-Comté (Comté, Reblochon, Mont d'Or, Morbier) et ailleurs (Abondance, Cantal, Bleu de Gex...).

Race appréciée par les éleveurs pour sa fertilité, sa longévité, sa bonne résistance aux maladies, sa capacité à valoriser des fourrages grossiers. C'est une vache de montagne, une bonne marcheuse qui supporte bien la vie au grand air. 

Les bouchers apprécient également :

- les taurillons et jeunes veaux non destinés à la reproduction : race intéressante par sa taille et sa vitesse de croissance, et par la qualité de ses carcasses (sans excès de graisse et bien classée dans la cotation appelée Europa),

- les vaches de réforme : engraissées en fin de carrière, les vaches fournissent une bonne viande.


La Montbéliarde fait partie de notre paysage franc-comtois.


MONTBELIARDE-2

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 13:43

Tu sais que tu viens de la Franche-Comté ...

 

...Quand tu vois le soleil un mois par an
Quand le Comté est ton Dieu, et le vin d'Arbois ta religion

Quand tu dis « je vais chercher la pelle à ch'nis »

Quand le cornet est pour toi un sac en plastique avant d'être un instrument de musique ou un biscuit pour glaces

Quand tu as bu la goutte aux conscrits

Quand tu supportes Sochaux jusqu'au bout des ongles

Quand tu bois du Pont, et pas du Ricard         

Quand pour toi l'hiver dure de novembre à mai

Quand tu as déjà parié au tiercé de cochons

Que tu es déjà aller au 15 août à la Chaux

Quand tu dégustes un délicieux roëstis-saucisse-salade

Pour toi la Suisse, c'est les clopes, l'essence et le chocolat... et la piscine en été

Quand l'été tu te baignes au lac de Malbuisson alors qu'un sudiste serait glacé jusqu'aux os

Quand tu manges de la cancoillotte,

Quand tu fais la Percée du vin jaune

Quand l’hiver tu skies à Méta et aux Clochettes

Tu ne peux te faire à l'idée que les cloches des vaches dérangent certains

Aldebert, ça fait 10 ans que t'entends ses chansons

Tu connais l'épandeur, la pirouette et l'autochargeuse

En juin, quand t'ouvres tes fenêtres le matin, ça sent bon les foins ou les regains fraîchement coupés

Quand pour toi, la Fête de la saucisse n'est pas une fête 'plouc ', mais un lieu d'échanges et de convivialité

Quand tu rigoles des blagues de la Madeleine Proust

Quand tu bois du 'sapon' (Pontarlier anis-sirop de sapin)

Quand pour toi, le plus petit État du monde, c'est le Saugeais et pas le Vatican

Quand pour toi les habitants du Doubs s'appellent les Doubistes et non les Doubiens

Quand tu 'tires' la soupe avec un 'pochon'

Quand les autres se foutent de ton accent dont tu es si fier

Quand pour toi, la plus belle ville du monde c'est Besançon

Quand l'expression 'Tu as meilleur temps' ne te choque pas

Tu te les es déjà gelé à Mouthe

La gentiane et l'absinthe devraient, à ton avis, être sacrées boissons nationales

L'hiver? Raclette et mont d'or chaud bien sûr

-20° en hiver? la routine, ça meule un coup c'est tout

Quand tu joues au foot en short par -15° en mars

Quand 1 bagnole sur 2 est une Peugeot

Quand tu peux faire 25 km en bagnole sans voir un seul patelin (surtout en Haute Saone !)

Quand tu traites tes potes de « Beuillots » ou de « Daubot » ou même de « Viôsse »

Quand tu places des « A » partout… du style « c'est la sœur à la Lucienne »

Quand tu marches à l'aveuglotte

Quand t'as « beuuugné » l'auto

Quand tu sais ce qu'est « le Metton »

Quand tu fais une lambrichure (hé oui… c'est comtois aussi….)

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